« le plaignant s'est déjà distingué par une relation purement mythomane à la justice »
Cette affaire, mise au jour par Le Parisien, a conduit hier le président du Mouvement pour la France (MPF) à déclarer : « Mon fils Guillaume est au-dessus de tout soupçon et je suis indigné que le nom de Laurent, que j'admire et que j'aime profondément, soit mêlé à cette histoire. Il s'agit d'une machination qui vise à déstabiliser ma candidature à l'élection présidentielle. » Et l'élu souverainiste d'ajouter : « Je n'accepterai jamais qu'on salisse ma famille à des fins politiques; »
Laurent de Villiers, à l'origine du dossier, est décrit par son père comme « un garçon d'une grande qualité morale » - quoique son entourage évoque « sa personnalité fragile ». Après avoir séjourné l'année dernière à New York, il suit actuellement une formation théâtrale. Selon son avocat Me Jean-Marc Fedida, il entretenait encore récemment « les meilleures relations » avec son père.
Hier, l'avocat de Philippe de Villiers, Me Alexandre Varaut, a pour sa part souligné que « le plaignant s'est déjà distingué par une relation purement mythomane à la justice », estimant que le dossier instruit à Versailles est « vide ». Outre les accusations de la victime présumée, celui-ci contient une expertise psychiatrique ainsi que le compte rendu d'une confrontation entre les deux frères.
Hier, le président du MPF s'est déclaré convaincu que son fils Guillaume, spécialiste en intelligence économique, est « la cible d'un règlement de comptes » après lui avoir fourni des documents pour son livre Les Mosquées de Roissy. Il demande au premier ministre de saisir la police des polices.