Pour le président du MPF, la Grande-Bretagne, le Danemark et la Suède, qui sont membres de l'Union européenne mais ne sont pas passés à l'euro, "sont des pays prospères tout simplement parce que leur monnaie s'adapte aux besoins de leur économie et que la discipline du change permet de brider les déficits".
"Je note par ailleurs, avec l'exemple de la Tchéquie et de la Slovaquie, que l'opération de fusion des monnaies est très difficile - on l'a vue avec l'euro - mais que l'opération de sortie de l'euro est techniquement très simple, il y en a pour huit jours", a-t-il ajouté.
Aux yeux de M. de Villiers, qui se veut le candidat de "la France à 100%", "l'euro est un échec, il n'a pas apporté la baisse des prix; au contraire, il affaiblit notre industrie et nos exportations à tel point que Airbus maintenant va s'installer directement aux Etats-Unis ou en Chine, et il n'a pas favorisé la convergence des économies".
Philippe de Villiers s'est d'autre part étonné de voir la candidate socialiste Ségolène Royal s'en prendre