Fondé en novembre 1994, le MPF revendique 21.700 adhérents (6.000 en 2003).
Elle se terminera par un discours du candidat qui "expliquera en quoi il est le seul candidat 100% antisocialiste", a indiqué jeudi à l'AFP le numéro deux du parti, Guillaume Peltier.
Le candidat MPF "parlera de ses différences avec Ségolène Royal et dira en quoi le reste de la droite, notamment Nicolas Sarkozy, se soumet trop régulièrement au politiquement correct ou à la pensée unique de la gauche".
Il présentera son calendrier pour les campagnes présidentielle - notamment une réunion publique le 20 janvier à La Mutualité à Paris - et législative.
M. de Villiers s'était déclaré candidat début septembre, lors de l'université d'été de son mouvement à Guidel (Morbihan), présentant un programme visant à "remettre de l'ordre en France".
La défense des valeurs traditionnelles et familiales occupe une large place: "rétablir la discipline, le respect et l'effort à l'école", "promouvoir une grande politique familiale et refuser le mariage homosexuel, qui conduit à l'adoption", défense de la ruralité.
Concurrencé à droite par le président de l'UMP et à l'extrême droite par celui du Front national Jean-Marie Le Pen, M. de Villiers (4,74% à la présidentielle de 1995) est à la peine dans les sondages, les plus récents lui accordant entre 2% et 4% d'intentions de vote.
Comme pour M. Le Pen, l'inconnue des parrainages pèse sur sa candidature. "J'ai assez de promesses pour être serein, mais pas assez pour être tranquille", dit-il. Autre embûche - la récente mise en examen de son fils aîné sur plainte d'un frère cadet pour "viols" - Philippe de Villiers y a vu "une manipulation" visant à l'"abattre".