Lors de son dernier déplacement dans l'île de Beauté, le 30 avril, il avait lancé devant des milliers de personnes venues l'écouter à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) : « Si je suis élu, je reviendrai très vite car la Corse vivrait très mal un sentiment d'abandon. »
En cinq ans, il y a effectué quelque vingt-cinq déplacements. Un record pour un ministre de l'Intérieur.
Pour son premier voyage en tant que chef de l'État, il sera accompagné de Michèle Alliot-Marie et de Rachida Dati.
Après une étape à Porto-Vecchio, il se rendra dans le nord de l'île, à Saint-Florent. Sur place, il animera une réunion avec des victimes du racket. Il devrait notamment rencontrer le restaurateur Lucien Benvenuti, qui a dénoncé au début de l'été la tentative de racket dont il a été victime.
Car Nicolas Sarkozy veut donc donner la parole aux victimes. En Corse, il devrait faire d'une pierre deux coups en mettant en garde ce qu'il appelle le terrorisme mafieux.