"Moi j'ai une mission et j'entends l'assumer et l'assumer jusqu'à son terme", a ajouté Jacques Chirac, qui a également estimé que "tout le monde", au gouvernement, devait "bosser" jusqu'au bout dans le cadre de la politique définie par le Premier ministre Dominique de Villepin.
Quant à Lionel Jospin, il estime que les jeux restent ouverts au sein du PS. "L'idée qu'il n'y aurait qu'un choix qui assurât la victoire me paraît une idée légère", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre socialiste au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
"Il n'y a pas a priori quelque chose qui aujourd'hui décide pour demain", a-t-il souligné, estimant que les candidats déclarés qui ont participé samedi au "grand oral" de Lens (Pas-de-Calais) avaient tous leurs chances.
"Ce qui décidera, ce sera le contexte, ce sera la force et la qualité de la campagne, les relations entre la gauche, le rapport gauche-droite", a-t-il expliqué.
Lionel Jospin estime n'avoir "nulle obligation" de faire connaître sa décision avant la date-limite de dépôt des candidatures socialistes, début octobre, et précise qu'il examinera entre autres conditions "les possibilités d'un rassemblement".