Pour elle, le premier tour est l'occasion "de dire ce qu'on pense" et pour les travailleurs de "dire qu'ils sont d'accord pour l'augmentation du smic à 1.500 euros net" immédiatement "et pas à la fin de la mandature comme le propose Ségolène Royal".
La candidate trotskiste a récusé le "mieux vaut Bayrou que Sarkozy" qui circulerait au Parti socialiste en cas d'éviction de Ségolène Royal au premier tour.
"Si c'est vrai que dans le milieu enseignant (...) des électeurs de gauche s'apprêteraient à voter Bayrou, c'est à Ségolène Royal de savoir ce qu'elle doit dire aux enseignants et peut-être d'arrêter de faire des impairs en disant que les enseignants ne travaillent pas assez", a-t-elle ajouté.