Les personnalités pressenties semblent se dérober devant la possibilité d'un échec.
David Douillet, le judoka, ne sera pas candidat, et se contentera de soutenir le parti de la majorité, tel un Atlas moderne.
Rachida Dati, le "deus ex machina" espéré par Françoise de Panafieu pour lutter avec la parti socialiste dans le XIIème, va probablement décliner le douteux honneur qui lui était fait. Pourtant, une telle prise de risque serait un signal fort à l'attention de Bertrand Delanoë.
Mais hier, les cadres de l'UMP semblaient résignés à ce que la ministre de la Justice ne se risque pas à un affrontement électoral dans un fief tout acquis à la gauche. Il est probable que si Mme Dati se présente, ce sera plus pour asseoir son assise électorale que pour mener un combat à l'issue pour le moins incertaine.
Il y a pourtant des moments plus souriants, telle la venue de la ministre de la Culture, Christine Albanel dans le Vème, où Jean Tiberi, élu depuis 40 ans, serait prêt à prendre sa retraite en échange d'une place de numéro 2 de son fils sur la liste de Christine Albanel.
Bertrand Delanoë ne devrait pas en trembler sur ses bases.