Selon les termes du communiqué de Dexia Crédit Local, l’établissement n’avait aucune information sur cette procédure pénale de Rosny-sur-Seine qu’elle prétend donc avoir découvert dans les médias.
Dexia Crédit Local conteste fermement avoir eu le moindre comportement susceptible d’engager sa responsabilité pénale. Toujours selon le prêteur, à ce jour, la commune de Rosny-sur-Seine n’aurait souscrit aucun prêt structuré auprès de Dexia Crédit Local. En d’autres termes, la banque des collectivités locales affirme haut et clair que tous les emprunts en cours sont à taux fixe, lesdits taux étant à un niveau bas, inférieurs à 4,5%. Dès lors, Dexia Crédit Local s’étonne de cette publicité donnée par la commune de Rosny-sur-Seine à cette procédure, alors même que la commune avait déjà initié, en octobre 2010, une action devant les juridictions civiles. Le banquier se pose donc la question de savoir si cette plainte pénale ne peut pas, dès lors, s’interpréter comme une tentative d’instrumentalisation des tribunaux. Pour ces raisons et en conséquence, Dexia Crédit Local se réserve la faculté d’engager toutes actions civiles ou pénales nécessaires à la défense de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs.
Ndlr : il n’y a pas de fumée sans feu et déjà la semaine passée la Voix des Communes soulignait la responsabilité des prêteurs qui ont offert des produits toxiques à leurs clients. On ne va pas au pénal comme on va au Franprix. Or si la commune de Rosny-Sur-Seine dans les Yvelines a déposé plainte et que celle-ci semble avoir été jugée recevable, on ne peut que regretter l’absence de volonté de conciliation entre les parties et dans de telles situations le déficit d’image s’applique à toutes les parties en cause.