Mais si le bac n'en finit plus d'entrer dans l'histoire, la proportion d'une classe d'âge qui le décroche piétine cette année encore à 63,6%, un taux qui stagne depuis 1995 (64%) alors qu'il était de 29,4% il y a vingt ans.
"Cette stagnation s'installe sur le long terme. Le rêve de naguère, ou en tous les cas le slogan, qui disait +80% d'une tranche d'âge au bac+ est encore très loin de nous", a d'ailleurs reconnu M. Darcos dans un entretien avec l'AFP, en référence à l'objectif fixé en 1985 et gravé dans le marbre des lois d'orientation de 1989 et de 2005.
"Il y a une forme de grippage du système éducatif", a commenté de son côté Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, jugeant qu'"on est aujourd'hui en deçà de ce qui serait nécessaire", soit "dépasser les 70%, car ce sont les besoins de qualification de notre société, les études le montrent".