"Une sottise", a-t-il ajouté. L'anecdote avait été rapportée dans un livre d'entretiens, avec le journaliste Gérard Leclerc, du député PS Claude Bartolone, paru fin juin (Une élection 'imperdable', éditions de l'Archipel).
Il a aussi estimé que si Dominique Strauss-Kahn avait été le candidat socialiste, "au moins, la défaite n'aurait pas été certaine".
Parlant du projet du PS pour la présidentielle et de celui de la candidate, Michel Rocard a déclaré : "Compte tenu de ce que l'on a osé appeler un programme, je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise.
Tout candidat appuyé sur un projet insortable aurait subi le même sort."
Selon lui, le PS "a produit un discours collectif inconséquent et disparate" car "la gauche française ne s'est toujours pas défaite de son rêve d'économie administrée". "Il faudra des années pour construire une pensée critique de l'économie de marché", a-t-il ajouté.