Le ministère de l'Education a annoncé que le comité serait placé "sous la haute autorité" du responsable socialiste
L'ancien Premier ministre de François Mitterrand (1988-1991) a assuré que sa nomination ne ressortait pas de "l'ouverture politique" du président Sarkozy -"c'est son affaire et ce n'est pas le registre dont nous parlons"- mais strictement du "fonctionnement normal de l'administration".
"Nous sommes en démocratie, le pouvoir politique a une situation extrêmement dominante (...), ce qui renforce le besoin que l'action administrative soit informée des idées des syndicats, de la société civile et de l'opposition", a-t-il souligné.
On a fait appel à lui, a-t-il insisté, "parce qu'il fallait bien quelqu'un de l'opposition": "c'est parce que je suis socialiste qu'on me l'a demandé, et parce que je le reste que j'accepte".
"Il est sur une autre planète", a indiqué le fabiusien Claude Bartolone, citant les velléités de l'ancien Premier ministre de prendre la place de Ségolène Royal pendant la campagne électorale.
Pour Mehdi Ouraoui, délégué national, "certains d'entre nous ne reconnaissent plus leur droite de leur gauche", et Michel Rocard est "manifestement désorienté".
Un autre responsable socialiste a estimé sous couvert d'anonymat que "l'ouverture, ça devient ridicule" et qu'un ex-Premier ministre, fondateur du PSU et figure historique de la deuxième gauche et du parti, "méritait mieux que de finir comme membre d'une commission" Darcos.
Ambiance …