Haro sur « une politique de droite dure, une politique qui consiste à mépriser les acquis de la gauche »
Selon Mme Royal, Nicolas Sarkozy n'est "pas le sauveur suprême qui va transformer le plomb en or" et "l'état de grâce ne fait pas une rédemption collective".
Tout comme François Hollande, avec qui elle avait fait meeting commun au Zénith de Paris il y a une semaine, elle a insisté sur le bilan de ceux qui présentent aujourd'hui l'élection de M. Sarkozy comme "une révolution".
Le Premier ministre François Fillon a été la tête de Turc de la soirée pour s'en être pris à Lyon à "l'imposture morale" de la gauche "qui joue à colin-maillard avec l'Histoire" et "n'ose plus aimer la France".
Présent au meeting, l'adversaire de M. Fillon pour les législatives dans la Sarthe, Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de M. Hollande, a affirmé au vu des propos de son adversaire qu "il n'y a plus de doute à avoir sur la nature de l'engagement politique de ceux qui gouvernent la France".
"C'est une politique qui sera une politique de droite dure, une politique qui consiste à mépriser les acquis de la gauche, à revenir sur tout ce qui a été fait depuis 50 ans", a-t-il dit.