"Fabius le comparaît à un caniche mais il a tort, comme animal politique il tiendrait plutôt du caméléon", a-t-il poursuivi, avant de s'en prendre à Ségolène Royal "qui en fait le moins possible", pour ne pas montrer les mêmes "incohérences" que M. Sarkozy.
"C'est Lady Nunuche ou la fée Gribouille" qui "se tait déjà échaudée par ses multiples bourdes", a déclaré le leader frontiste, en évoquant "les camps militaires pour délinquants" ou le "nucléaire iranien, nien, nien...".
"Sarko la girouette et Ségo la gaffeuse dont les popularités virtuelles se dégonflent déjà dans les sondages", a-t-il dit.
Jean-Marie Le Pen s'est félicité que "tous à gauche, comme à droite s'accordent enfin sur notre diagnostic" de la nécessité d'un "redressement national", après avoir "menti" sur l'état réel du pays et "tout cassé depuis 30 ans": "la cohésion nationale et sociale", "l'égalité républicaine", la "laïcité", "l'Ecole", "la liberté d'entreprendre"...
Il s'est présenté comme "l'homme du vrai changement" et a ensuite décliné une amorce de programme, fondée sur "la liberté, l'égalité, la responsabilité et la fraternité".