Le Président a formulé aujourd’hui, lundi 27 août, une mise en garde et une offre d'ouverture à l'Iran, alors que ce pays est menacé de nouvelles sanctions de l'ONU en raison de la poursuite de son programme nucléaire. "Un Iran doté de l'arme nucléaire est pour moi inacceptable", devait déclarer le président français à l'occasion de la Conférence annuelle des ambassadeurs, réunis à Paris.
A un mois de l'Assemblée générale de l'ONU, à laquelle M. Sarkozy doit participer pour la première fois, il s’est également démarqué de la ligne adoptée par Jacques Chirac en émettant des critiques ouvertes à l'encontre de l'attitude de la Russie et de la Chine sur la scène internationale.
Le président français, à propos de l'Iran, rappelle une fois encore "l'entière détermination de la France dans la démarche actuelle" des grandes puissances "alliant sanctions croissantes, mais aussi ouverture, si l'Iran fait le choix de respecter ses obligations" en suspendant ses activités d'enrichissement d'uranium. "Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d'échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".
M. Sarkozy rappelle à titre d’exemple les négociations menées avec la Corée du Nord et la Libye. Ces deux pays ont accepté de renoncer à des activités nucléaires militaires. "L'Iran aurait beaucoup à gagner en s'engageant dans une négociation sérieuse avec les Européens, les Américains, les Chinois et les Russes" ajoute t’il dans son discours selon le journal Le Monde.