Nicolas Sarkozy à la sortie du conseil des ministres le 28 février 2007 à Paris
« J'ai produit tous les éléments qui sont nécessaires, mais vraiment, ramener une campagne électorale à çà, c'est triste pour ceux qui le font », a déclaré le ministre de l'Intérieur qui s'exprimait à l'issue du Conseil des ministres.
Le Canard enchaîné affirme que Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia ont bénéficié en 1997 d'un rabais "d'au moins 300.000 euros" lors de l'achat de leur appartement de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - ville dont M. Sarkozy a été maire jusqu'à son entrée au gouvernement, en 2002 - au promoteur immobilier Lasserre.
Le ministre et candidat UMP à la présidentielle a assuré qu'il ne comptait pas porter plainte contre l'hebdomadaire satirique.
Xavier Bertrand, porte-parole du candidat UMP à la présidentielle, a affirmé mercredi sur RMC qu'il n'y avait "pas d'affaire" à propos de l'achat par Nicolas Sarkozy de son appartement de Neuilly en 1997.
M. Bertrand réagissait aux informations du Canard enchaîné affirmant que M. Sarkozy avait bénéficié d'un rabais "d'au moins 300.000 euros" et avait réalisé des travaux somptuaires.
"Qui plus est, a ajouté M. Bertrand, pour les travaux, il les a payés.
"Je n'ai aucune information particulière sur ce sujet-là", a-t-elle dit sur iTélé à propos des accusations du Canard enchaîné selon lesquelles Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia ont bénéficié en 1997 d'un rabais "d'au moins 300.000 euros" lors de l'achat de leur appartement de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), ville dont M. Sarkozy a été maire jusqu'à son entrée au gouvernement en 2002.
La candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal a refusé mercredi d'entrer dans toute polémique concernant la question de l'appartement de Nicolas Sarkozy soulevée par le Canard Enchaîné.
Affichant sa sérénité, elle a ajouté que face "à la crise démocratique", les Français "attendent un changement profond.
Ils ont compris que le système actuel ne fonctionnait plus et que donc les rustines ne suffisaient plus et qu'il fallait une autre façon de voir les choses, une autre façon d'agir, une autre façon de comprendre à la fois les dégâts de la mondialisation mais aussi les atouts (...) et en même temps changer aussi en profondeur les relations sociales en France", a-t-elle déclaré.
"Je sais ce que les Français veulent et ce qu'ils ne veulent pas", a affirmé Mme Royal, indiquant vouloir être "à la hauteur" de la maturité des électeurs.