"J'espère que Ségolène Royal aura à cœur de faire un débat digne", a-t-il ajouté. Je ne la suivrai pas sur ce terrain de la brutalité".
Alors que l'UDF François Bayrou s'en est vivement pris à lui, l'accusant d'avoir fait pression pour empêcher la tenue d'un débat Royal-Bayrou, Nicolas Sarkozy a mis ces propos "sur le compte de la déception et peut-être un peu d'amertume" d'avoir été éliminé au premier tour.
Ces règles doivent être respectées et il me semble qu'en démocratie, si on veut rénover la vie politique, il faut être bon perdant et accepter le scrutin", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
Il a ainsi dit avoir "enregistré ce matin encore un certain nombre de personnalités importantes" comme ralliés, citant les députés Maurice Leroy et Charles de Courson.
Pour le reste, "si François Bayrou veut qu'on dialogue, je suis à sa disposition", a-t-il assuré.
Evoquant le rapprochement de la candidate socialiste et du président de l'UDF, Nicolas Sarkozy a évoqué une "démobilisation de l'électorat de gauche, dû aux agitations de Ségolène Royal avec les centristes".
Le candidat UMP a affirmé que le résultat du premier tour n'avait pas modifié son opinion sur la personne qui pourrait être son Premier ministre.
Concernant son éventuel futur gouvernement, "je constituerai la meilleure équipe de France", a assuré M. Sarkozy. Alors qu'on lui demandait s'il pourrait nommer des ministres de gauche, il a répondu: "Pourquoi pas?
Si on se met d'accord sur le projet politique qui est le mien". Il n'entend pas, en revanche, revenir sur la règle en vigueur en ce qui concerne le cumul des mandats: "elle me parait raisonnable. Je n'irai pas plus loin".