"Je veux engager avec les partenaires sociaux une discussion sur la possibilité de donner une plus grande place aux accords de branches et d'entreprises", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a également souhaité "la rupture avec l'idéologie de la fin du travail, avec cette idée fausse que pour donner du travail à tout le monde, il faut partager le travail, avec cette politique de dévalorisation du travail qui depuis 30 ans s'efforce par tous les moyens d'empêcher les Français de travailler, qui démoralise et qui appauvrit les travailleurs de notre pays".
Il a également réaffirmé que "Si la France a moins de croissance que les autres, c'est qu'on travaille moins qu'ailleurs"
Nicolas Sarkozy a également abordé le sujet du pouvoir d’achat en déclarant "Expliquer qu'il n'y a pas de problème de pouvoir d'achat en France, c'est se moquer du monde", ajoutant "Cette question du pouvoir d'achat, je veux qu'on la prenne au sérieux"
Nicolas Sarkozy a également pris le parti des ménages en soulignant que dire que "l'euro n'a pas fait monter les prix, c'est se moquer du monde", estimant que les indices de prix n'ont "aucun rapport avec la réalité vécue par les ménages. Je ne veux plus qu'on se moque des Français avec des indices des prix qui ne veulent rien dire, qui ne mesurent pas le coût de la vie, qui n'ont aucun rapport avec la réalité vécue par les ménages"
"C'est la crédibilité de la parole de l'Etat qui est en jeu", et "il ne peut pas y avoir de confiance s'il n'y a pas de vérité", a-t-il dit.
Par ailleurs, le président de la République a déclaré qu'il ne renonçait pas à son objectif de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Le Chef de l’Etat a enfin déclaré qu'il ne laisserait "personne édulcorer la rupture", cette rupture promise pendant sa campagne présidentielle : "Cette rupture je la crois nécessaire. Cette rupture je m'y suis engagé. Cette rupture les Français l'ont approuvée", ajoutant "Cette rupture je la ferai. Je ne laisserai personne y faire obstacle. Je ne laisserai personne l'édulcorer. Je ne laisserai personne la dénaturer".