José Bové, qui n'en approuve pas pour autant le programme de la socialiste Ségolène Royal, a dit vouloir faire campagne "de manière très claire" contre le candidat de l'UMP "parce qu'il représente le danger central".
"Sarkozy aujourd'hui, ce n'est pas seulement au niveau du discours quelqu'un de dangereux, c'est quelqu'un qui est dangereux socialement, qui est dangereux pour les droits", a-t-il estimé.
"Aujourd'hui, il y a un danger dans ce pays, parce que ce candidat, s'il arrivait au pouvoir, pourrait nous entraîner dans des situations absolument ingérables, surtout au niveau international", a-t-il ajouté.
"Sarkozy, c'est un 'petit Bush européen', c'est quelqu'un qui est un va-t-en-guerre et qui est prêt à tout pour que ce qu'il veut se réalise".
Réaffirmant son attachement à la culture de la non-violence, le syndicaliste a justifié le choix d'Antigone, héroïne de la mythologie grecque, par le fait qu'il s'agit d'une femme "qui a résisté au pouvoir absolu, à l'époque, du roi".