« Je veux dire à tous les candidats à l'élection présidentielle que ce serait un très mauvais service à rendre à la France et à l'idéal européen de faire de la démagogie sur la question européenne » …
"Je proposerai à nos partenaires (européens) de nous mettre d'accord" sur ce traite simplifié, a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, et François Bayrou, candidat UDF, proposent de leur côté de rebâtir un nouveau texte et de le soumettre à référendum.
"Je débattrai avec tous ceux qui le veulent sur cette question mais je n'accepte pas d'être dans le jeu partisan.
Et je le dis au Parti socialiste, le parti de François Mitterrand qui a été un très grand Européen, qui s'est battu pour la monnaie unique: je ne voudrais pas que les successeurs de François Mitterrand soient si peu européens ou soient de si mauvais Européens", a-t-il également déclaré.
Avant cette mise en garde, M. Sarkozy avait lancé un vibrant plaidoyer en faveur de l'Europe, rendant hommage aux principaux artisans de l'Union européenne, Jean Monnet, Robert Schuman et le général de Gaulle.
Plaidant pour "une Europe politique" parce que "l'Europe politique est la seule solution pour faire exister l'Europe face aux géants du monde, face aux Etats-Unis, à la Chine, à l'Inde et au Japon", et pour "une Europe économique", M. Sarkozy a affirmé que s'il était élu, il proposerait aux autres pays européens de "rouvrir le dossier de la politique agricole commune", d'instaurer "une politique commune de l'énergie", de "moraliser le capitalisme financier" et "la mondialisation", de "moins taxer le travailleur"...