"Vous verrez que dans les semaines et les mois qui viennent, je continuerai et j'irai encore plus loin", a annoncé le président de la République dans les salons de l'hôtel de ville où il était reçu avant de se rendre au palais des congrès pour prononcer un discours sur l'Europe.
"Parce que je veux le rassemblement le plus large au service des réformes les plus profondes, pour que la France assume le destin particulier et singulier qui est le sien", a-t-il ajouté, devant un parterre d'élus locaux et régionaux parmi lesquels des membres de l'opposition.
L'arrivée au gouvernement de Jean-Marie Bockel, sénateur-maire socialiste de Mulhouse, a provoqué la colère et l'incompréhension de nombreux élus UMP alsaciens.
Cette nomination a été difficilement acceptée dans une région qui a voté à 65,5% pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour de l'élection présidentielle, le taux le plus élevé en France, et envoyé 15 députés de la majorité présidentielle sur 16 à l'Assemblée nationale.