« Mes chers compatriotes, je ne souhaite qu'une chose: rassembler le peuple français autour d'un nouveau rêve français » …
Il a aussi affirmé vouloir protéger les Français, notamment les plus faibles, contre les peurs qui les habitent.
Le candidat arrivé en tête des suffrages au premier tour a dit vouloir proposer "un rêve français qui est celui d'une république fraternelle où chacun va trouver sa place" et "où personne n'aura plus peur de l'autre, où la diversité ne sera plus vécue comme une menace mais comme une richesse".
Il a assuré sa concurrente au deuxième tour, la socialiste Ségolène Royal, de son "respect", et a jugé que le résultat du premier tour démontrait le désir des Français d'un "débat d'idées" entre les deux tours, tout en remerciant les "onze millions d'électeurs qui ont voté pour (lui)".
"Dans les quinze jours qui restent, je veux dire aux Français qui ont peur, peur de l'avenir, qui se sentent fragiles, vulnérables, qui ont une vie de plus en plus lourde, que je veux les protéger contre la violence, contre la délinquance, contre la concurrence déloyale, contre les délocalisations, contre la dégradation de leurs conditions de travail, contre l'exclusion", a encore affirmé le président de l'UMP.
"A tous ceux que la vie a brisés, aux accidentés de la vie, à ceux qui sont malades, aux handicapés, à tous ceux qui ont trop souffert, à chacun je veux donner une espérance, (...) je veux leur dire que la France est une famille où le plus fragile à droit à autant d'attention que le plus fort", a poursuivi M. Sarkozy.