Invité du 19/20, Nicolas Sarkozy a évoqué les cas de Jean-Marie Le Pen et Olivier Besancenot, en difficulté pour obtenir les 500 signatures d'élus nécessaires. "Besancenot, on ne peut pas dire qu'il soit proche de moi, il représente l'extrême gauche. Je trouve qu'il serait dommage qu'un homme comme Besancenot ne puisse pas participer à la compétition présidentielle (...).
Moi je combats les idées de M. Le Pen, mais je me battrai pour que M. Besancenot comme M. Le Pen puissent défendre" les leurs, a dit M. Sarkozy. "La démocratie ne doit pas être confisquée par un petit nombre de gens", a-t-il ajouté.
L'UMP en a appelé lundi après-midi aux élus non membres de formations politiques pour qu'ils apportent leurs parrainages au candidat du FN, de la LCR ou encore des Verts, Dominique Voynet. "Deux tiers des élus ne sont pas membres de formations politiques.
C'est à eux que nous adressons ce message : nous sommes dans un rendez-vous démocratique et nous pensons que les principaux courants de pensée qui existent dans notre pays doivent être présents" à l'élection présidentielle, a expliqué Luc Chatel, porte-parole de l'UMP.
Un premier élu UMP, André Danet, conseiller général UMP de Rouen, a annoncé lundi avoir donné sa signature à Jean-Marie Le Pen. Il invite ses amis et collègues de Seine-Maritime à faire de même.