Selon un de ses proches, M. Sarkozy a laissé entendre mardi en comité restreint qu'il ne serait plus ministre le jour où les membres du gouvernement seraien appelés, avant l'élection, à un devoir de réserve, soit le 23 mars. Un autre proche a confirmé que cette date du 23 mars était "tout à fait crédible".
Sur M6, M. Sarkozy a également affirmé ne s'être jamais dit "une seconde" que l'élection était "gagnée" pour lui, même s'il n'est pas inquiet par la remontée dans les derniers sondages de sa rivale socialiste, Ségolène Royal.
Invité à se confier, M. Sarkozy, qui n'a "jamais vu ni psy, ni voyante", a indiqué avoir "compris avec le temps qu'il fallait un peu d'humanité" et qu'il laissait désormais "plus percer (ses) sentiments". Il a reconnu avoir pris "la grosse tête" quand il est devenu ministre pour la première fois en 1993 mais, a-t-il affirmé, ce n'est plus le cas aujourd'hui car "ce qui brille, ça va, ça vient".
Il a fait son mea culpa sur la médiatisation excessive de sa vie privée, et en particulier de son couple, tout en lançant, dans une pique contre Mme Royal, n'avoir "jamais ouvert la porte de la maternité".