« Je me dis que décidément, elle n'a rien compris, rien appris, et que les socialistes sont incapables de tirer les leçons de leurs échecs »
Venue à Montluçon pour l'ouverture des 18èmes rencontres de la gendarmerie nationale, Mme Alliot-Marie a stigmatisé "la police dite de proximité des socialistes, qui n'était souvent qu'un paravent au renoncement", ajoutant que "les policiers n'ont pas pour mission d'éduquer (car) cette tâche revient d'abord à l'école et aux parents".
Soulignant la nécessaire complémentarité entre les forces de sécurité (gendarmes dépendant du ministère de la Défense et policiers dépendant de l'Intérieur), elle a insisté sur l'importance d'une chaîne continue avec la Justice, égratignant au passage - sans le nommer - Nicolas Sarkozy, qui s'en était pris aux magistrats de Bobigny cet automne.
"Certains magistrats sont critiqués pour leur action ou leur inaction supposée. Dans leur immense majorité, les juges font leur travail et ils le font bien", a-t-elle appuyé, appelant à ce que le budget de la Justice "soit traité au regard de celui des forces de police et de gendarmerie, et en rapport avec lui".
"Il n'y a pas en matière de sécurité d'un côté les forces de l'ordre et de l'autre la Justice. Les unes et les autres participent à une chaîne de la sécurité, qui va de la prévention à la sanction', a-t-elle encore insisté.
Elle avait auparavant longuement salué le rôle des gendarmes "acteurs majeurs de la sécurité en France" à l'école de gendarmerie de Montluçon, soulignant la hausse de "40%" du taux "d'élucidation des crimes et délits", et les "excellents résultats sur tout le territoire".