La forme, par contre n'a pas semblé recueillir l'approbation de la part de l'auteur de certains néologismes restés dans les mémoires comme la "bravitude", Ségolène Royal ayant fait remarquer qu' "Un ministre de la République doit veiller à s'exprimer de façon respectueuse et en bon français".
Plaidant pour "la cohérence", Ségolène Royal a estimé que Fadela Amara devait "en tirer les conséquences et quitter ce gouvernement".
François Fillon, dans un évidente volonté de désamorcer la situation, a reçu mercredi la secrétaire d'Etat, l'assurant de sa "confiance pour son travail dans le gouvernement" tout en lui recommandant d'"engager un dialogue plus direct avec la majorité pour la préparation du plan Banlieue".
L'après-midi, c'était au tour de M. Devedjian d'être reçu par le Premier ministre.
M. Devedjian a visiblement entendu le message de pacification du couple de l'exécutif, annonçant qu'il allait inviter l'ancienne présidente de "Ni putes ni soumises" à un petit déjeuner avec la direction de son parti, pour apprendre à "mieux se connaître".
Mme Amara a elle-même a semblé vouloir mettre fin à la polémique en évoquant mardi soir un "débat démocratique normal" et en s'en prenant aux socialistes qui demandaient sa démission, déclarant "Je n'ai pas de leçon à recevoir de députés de gauche qui nous ont laissés vivre dans des endroits dégueulasses quand ils étaient aux affaires"
Elle a également reçu le soutien de Brice Hortefeux, de Christine Boutin et de Laurent Wauquiez.