"Même François Hollande, je peux en témoigner, ne savait pas, au moment où elle allait prononcer son discours à Villepinte (le 11 février dernier pour la présentation des 100 points de son Pacte présidentiel, NDLR), ce qu'il y avait dedans", observe-t-il, accusant Ségolène Royal de pratiquer "un hyper-présidentialisme avant même d'être élue".
Pour Eric Besson, la candidate socialiste "est dans un rapport insupportable et indécent à l'égard du PS. Quand les sondages baissent, elle appelle les éléphants. Quand ils sont à la hausse, elle les met au placard. C'est humainement indigne, insupportable pour le parti et inefficace pour sa campagne", s'insurge-t-il.
Auteur d'un pamphlet intitulé "Qui connaît Mme Royal", Eric Besson se défend pourtant de détester la députée des Deux-Sèvres. "Je n'ai aucune animosité personnelle à son égard. Juste un problème structurel avec le système politique qu'elle incarne", assure-t-il.