"Donc, a-t-elle ajouté, il y a eu un doute sur la compétence parce que les gens se sont dit : 'Mais comment cela se fait, s'ils ne font pas bloc autour d'elle, c'est que eux-mêmes ont un doute'." "Ce n'est pas le problème de les voir, c'est le problème de ce qu'ils n'ont pas dit à une époque. Et c'était normal, parce que moi j'ai eu cette épreuve de la campagne interne que n'ont pas eue les autres candidats", a-t-elle poursuivi en réponse à la journaliste qui lui demandait si, à son avis, les "éléphants" avaient été assez présents auprès d'elle.
Face à la montée de François Bayrou dans les sondages, la candidate socialiste s'est montrée confiante. Elle a estimé ne pas imaginer être absente du second tour de l'élection présidentielle. "Je ne l'imagine pas et, en tout cas, le combat qui est devant moi je vais le conduire avec une très forte détermination". Cinq ans après, "ce que je ne veux pas c'est que les Français soient privés de ce choix fondamental" entre la droite et la gauche, a-t-elle insisté.