L’Agence pour la Valorisation de l’Engagement, association engagée dans la promotion du bénévolat et le développement du secteur associatif français, rappelle au nouveau ministre de l’Education, qu’un changement inconsidéré du rythme scolaire pourrait, en plus de son impact sur les enfants et les familles, avoir des conséquences désastreuses sur le secteur associatif en perturbant toutes les bases de son fonctionnement.
Il existe en effet plus de 430 000 associations en France, qui participent ainsi aux activités extra et périscolaires des enfants, ce qui représente près de 680 000 emplois, (330 000 en équivalent temps plein) et concerne également plus de 6 millions de bénévoles engagés au sein de ces structures et dont l’organisation serait nécessairement bouleversée. Qu’il s’agisse de réadapter le planning des salariés et des bénévoles ou de revoir toutes les réservations de locaux, gymnases et autres lieux d'accueil, sans solutions adaptées, les plus petites structures du secteur associatif d’éducation populaire risquerait d'être gravement mises en péril.
Pour l’AVE, le passage de la semaine de classe de 4 à 5 jours ne doit en aucun cas être imposé, mais doit au contraire, se définir comme un projet pour lequel il sera impératif de consulter, outre les acteurs directs (familles, collectivités…), les associations qui accompagnent les jeunes dans leurs activités, pour une réelle prise en compte de leurs besoins.