Dans une note transmise aux recteurs et inspecteurs d’académie, le 23 avril, le ministre de l’Éducation nationale avait annoncé qu’il comptait renouveler l’expérience : "dans la perspective des mouvements sociaux prévus au cours du mois de mai, je souhaite poursuivre et amplifier l’expérimentation du service minimum d’accueil." Le ministre de l’Éducation nationale a précisé qu’il ne voulait pas "qu’à l’absence d’enseignement pour les enfants s’ajoute l’obligation de trouver des solutions de garde alternatives, voire de prendre un jour de congé forcé."
Le SMA résulte d’une convention passée entre l’État et les communes volontaires, pour accueillir les enfants, les jours de grève, pendant les heures habituelles d’enseignement. Les communes qui assureront le service d’accueil minimum sont remboursées à hauteur de 90 euros par groupe de 1 à 15 enfants. L’obligation d’accueil existe déjà dans les collèges et les lycées.