Plus que jamais, donc, le jeu reste ouvert entre les quatre principaux protagonistes
On le voit bien : les intentions de vote ne se cristallisent pas sur les deux actuels favoris. Bayrou regagne du terrain et Le Pen est en embuscade pour jouer les trouble-fête. Bref, aucun des deux n'est hors course.
Ils souhaitent tous, à une exception près, le fameux débat d'avant-premier tour …
Là encore, c'est le centriste Bayrou qui semble vouloir faire de l'organisation de cet événement son nouveau cheval de bataille : « Sarkozy ne pourra pas dire non longtemps si les Français s'organisent pour exiger ce débat, a-t-il répété hier. Il n'a pas le droit de dire non ! »
Nous verrons très vite si la pression de l'opinion sera suffisamment forte pour contraindre Sarkozy, le favori des sondages, à venir débattre avec ses challengers. Une chose est sûre : le débat sur le débat est devenu une question centrale de la campagne …