Toutefois, selon lui, le candidat centriste "ne dira ni oui ni non"
"S'il y a des convergences, je ne voudrais pas que mon pays perde cette occasion historique de faire que la donne change.
Dominique Strauss-Kahn, qui doit déjeuner mercredi midi avec la candidate socialiste, a estimé "possible de construire quelque chose de large dans lequel se retrouvent des gens assez différents".
"Je note que François Bayrou, qui a soutenu Romano Prodi contre Berlusconi, doit très logiquement aujourd'hui avoir la même démarche vis-à-vis de Nicolas Sarkozy".
L'ancien ministre, qui appelle à bâtir "la maison du renouveau" et à sortir du "vieux clivage d'hier", a rappelé qu'avant le premier tour le candidat centriste avait déclaré que son projet était "compatible avec celui de Ségolène Royal, pas avec celui de Nicolas Sarkozy".
Après la main tendue par Ségolène Royal à François Bayrou, Dominique Strauss-Kahn, a observé que "des ministres d'ouverture, il y en a toujours eu dans les gouvernements de gauche", en faisant référence aux personnalités centristes qui avaient rejoint François Mitterrand en 1988.
"François Bayrou doit se poser la question de savoir si son ambition politique de changer la France, la vie politique française, il peut mieux l'accomplir en continuant comme avant, à côté de l'UMP et souvent derrière ou en renversant la table en faisant une nouvelle donne", a expliqué DSK, en récusant l'idée d "un arrangement, d'une négociation".