"Les sondages ne disent rien de ce que feront les militants"
Cependant, "je trouve qu'il y aurait une logique qu'au bout de compte il décide de voter pour moi", car, a-t-il dit, "sur beaucoup de points" nous avons "la même conception de la politique".
M. Jospin s'était borné à déclarer le 28 septembre qu'il ne voterait pas pour Ségolène Royal lors du vote des adhérents, le 16 novembre, pour choisir le candidat.
Il a estimé encore que les sondages menés auprès des sympathisants du parti socialiste étaient "utiles, intéressants", mais "ne disent rien de ce que feront les militants".
M. Strauss-Kahn a indiqué encore qu'il trouverait "assez normal que les chaînes de télévision et les journaux respectent une forme d'équité" entre les candidats à l'investiture socialiste, alors que la presse écrite donne une place beaucoup plus large, selon les comptes de Canal+, à Ségolène Royal..
Notant que souvent en France on n'était pas réélu après une mandature, il a estimé que c'était "parce qu'on raconte n'importe quoi".