Vincent Capo-Canellas, sénateur de la Seine-Saint-Denis, revient sur la « chronique de ce rejet annoncé » : « Encore une fois, on ne peut que constater l’impréparation du Gouvernement qui vient de faire la preuve qu’il n’a pas de véritable politique énergétique. C’est un revers cuisant pour Madame Batho. »
Le sénateur se félicite que le Sénat ait pleinement joué son rôle de contrôle du Gouvernement en « rejetant un texte mal ficelé, mal préparé, examiné dans l’urgence et qui ne répond pas aux objectifs de sobriété énergétique. »
Pourtant, selon Vincent Capo-Canellas, l’issue était prévisible : « Dès son audition, les orateurs, sceptiques, ont prévenu Madame Batho que le dispositif n’était rien d’autre qu’une usine à gaz. Elle n’en a pas tenu compte. »
« Le Gouvernement n’a plus de majorité au Sénat. C’est un événement. Aujourd’hui, une des propositions phare du candidat Hollande s’écroule. »
Le sénateur de la Seine-Saint-Denis regrette ce qu’il considère comme un vrai gâchis : « Ce sujet mérite mieux qu’un texte bricolé. Il faut revenir à un examen serein et à une expérimentation qui permettra de mettre en œuvre une vraie et nécessaire transition énergétique. »