D’après les premières estimations des instituts de sondage, entre 37 % (CSA), 39 % (Ipsos) et 39,5 % (Sofres) des 43,8 millions d’électeurs appeler à voter ne se sont pas déplacés pour aller déposer un bulletin dans les urnes des quelques 64 000 bureaux de vote de métropole.
Un taux d’abstention plus élevé qu’en 2002 où ce dernier avait atteint 35,58 % au premier tour des législatives, ce qui constituait jusqu'à ce dimanche le record depuis 1958. Ce très net recul de participation pour ce scrutin vient accréditer l’hypothèse que l’électorat a sans doute considéré que les jeux étaient déjà faits.
A 17 heures, le taux de participation en France s'élevait à 49,28%, contre 50,23% à la même heure lors du premier tour des législatives de 2002 et 73,63% au premier tour de la présidentielle le 22 avril. La participation à Paris à 16 h 45 était encore inférieure: elle s'élevait à 42,2%, en retrait par rapport au premier tour de 2002 à la même heure (46,2%).