Et ce malgré les assurances du ministre de l'Education sur LCI qui a déclaré que malgré la baisse des effectifs dans son ministère, "la prochaine rentrée se passera très bien" et que "le taux d'encadrement des élèves ne changera pas en 2007 par rapport à 2006", ce que les syndicats contestent vigoureusement.
A l'UNSA-Education, Luc Bérille, parle de "massacre à la tronçonneuse". "La suppression annoncée de 8.700 postes d'enseignants au budget 2007 constitue une attaque sans précédent de l'Education nationale", écrit-il dans un communiqué.
Pour lui, "après plusieurs années de coupes successives, cette mesure touchera notre système éducatif en plein coeur. Elle programme une dégradation générale des conditions de travail qui réduit à néant toute prétention à améliorer la réussite des élèves". "Dans de telles conditions", l'UNSA-Education estime que "l'heure est à la construction de la mobilisation" et "souhaite que l'unité la plus large se réalise en vue de la rentrée scolaire pour la défense du service public de l'Education nationale".