Le premier, dont le thème sera la liberté, se déroulera à Paris le 9 décembre. Le deuxième, consacré à l'égalité, se tiendra à Lyon le 14 décembre et le dernier, sur le thème de la fraternité, le 21 décembre à Bordeaux, la ville d'Alain Juppé.
"Avec la liberté nous traiterons des questions économiques, de la liberté d'initiative ; avec l'égalité nous traiterons plus des questions sociales, l'égalité des changes, l'intégration, la cohésion sociale", a expliqué Jean-Pierre Raffarin. "Avec la fraternité, on parlera de la fraternité de la planète, des questions internationales, de la France dans le monde."
Interrogé sur les participants, il a précisé que pourront y participer "ceux qui ont fait acte de candidature ou qui auront fait acte de candidature au moment du débat ou ceux qui sont (...) susceptibles de faire acte de candidature".
L'ancien Premier ministre a opposé les modalités retenues par l'UMP à celle qu'avait définies le Parti socialiste pour les débats entre ses trois prétendants à l'investiture.
"On va d'abord permettre aux militants de s'exprimer et cela, pas comme le Parti socialiste, en vase clos, mais à coeur ouvert. C'est-à-dire que la presse aura accès et qu'il y aura donc un débat libre des candidats", a-t-il expliqué.
Les six débats de la primaire socialiste - trois débats télévisés, trois meetings - avaient été soigneusement encadrés et ne prévoyaient pas de confrontation directe entre les candidats ni d'intervention spontanée des militants.
"Nous, nous avons fait le choix de la convivialité. On peut se parler, on discute, on s'écoute", a dit Jean-Pierre Raffarin. "Mais on le fait avec respect. Respect pour l'autre et pour les idées de l'autre."