Rayé de la campagne en 2002, Jacques Chirac refusant à l'époque de deviser avec Jean-Marie le Pen, l'échange entre le candidat UMP et sa rivale socialiste, auxquels vingt millions d'électeurs ont fait confiance dès le premier tour, accapare tous les esprits.
Car en plus d'une opposition frontale entre deux visions de la France de demain, les duettistes auront à coeur de prendre l'avantage psychologique sur l'adversaire. Les deux heures de retransmission radio-télévisée qui les attendent s'annoncent d'ores et déjà éminemment tactiques.