"Sans réforme fondamentale des institutions, sans réconciliation des Français avec leur système politique, aucune réforme d'envergure ne pourra être engagée, aucune confiance des Français en eux-mêmes et dans leur représentants ne pourra être retrouvée", écrit la présidente de Cap 21, avocate et ancienne ministre de l'Environnement, dans son introduction à ce projet.
Elle dénonce "les dérives actuelles" : "parlement croupion devenu une chambre d'enregistrement aux ordres du président de la République", "enrichissement personnel", "monarchie bananière", "carriérisme politique"...
Pour la canidate écologiste, "le régime présidentiel est incontournable" du fait de l'élection du président au suffrage universel. Mais il doit s'accompagner d'un Parlement fort.
Le président serait "pénalement responsable", et le pouvoir judiciaire "totalement indépendant de l'exécutif" et "partiellement élu".
Un vice-président serait élu en même temps que le président, ayant en charge "le long terme et le développement durable".
Elle préconise, pour les citoyens, le droit de référendum d'initiative populaire et le droit d'initiative législative, dès lors que 5% du corps électoral l'a demandé, et le droit de saisir un nouveau "Conseil supérieur de la justice".
En place du Conseil économique et social, serait créé un Conseil de la société civile, chargé de fournir "l'expertise indispensable aux grands choix contemporains".