Selon Matignon, ce séminaire qui a servi à "fixer les lignes de l'action gouvernementale des prochaines semaines, afin de garantir un débat électoral serein", a permis au chef du gouvernement de rappeler "la nécessité de veiller à la bonne application des lois votées par le Parlement, de garantir le respect de l'ordre public social et de continuer à faire preuve de la plus grande vigilance en matière de sécurité".
Nicolas Sarkozy était absent mardi de ce séminaire. Le candidat UMP réunissait en effet au même moment des parlementaires UMP à son siège de campagne, selon son entourage. Le ministre de l'Intérieur doit quitter le gouvernement avant le 31 mars.
La date de sa démission, très probablement en début de semaine prochaine à son retour d'un déplacement électoral aux Antilles, a été fixée lundi lors d'un entretien avec Jacques Chirac, a précisé M. Sarkozy lundi soir sur France-2. Le ministre de l'Intérieur a ajouté que ce serait le président de la République lui-même qui annoncerait la date de son départ.
Jacques Chirac doit annoncer dans les prochains jours son choix personnel pour l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy ne doute pas que le président sortant lui exprimera son soutien.
Après l'annonce par le chef de l'Etat de sa décision de ne pas se représenter, son entourage avait savoir qu'il s'exprimerait "rapidement" après l'annonce par le Conseil constitutionnel de la liste officielle des candidats. Cette liste a été annoncée lundi par le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré.
Cinq autres ministres avaient eux aussi séché le séminaire: Renaud Dutreil (PME), Christine Lagarde (Commerce extérieur), Léon Bertrand (Tourisme), François Goulard (Recherche) et Christian Estrosi (Aménagement du territoire).