Ce Mondial de rugby, organisé en France du 7 septembre au 20 octobre, est "le premier événement mondial éco-responsable sur les émissions de CO2, les déchets et sur toute la conception", a souligné M. Borloo.
En relation avec l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), le Comité d'organisation a établi un bilan "carbone" permettant d'évaluer les impacts de la compétition sur l'environnement (570.000 tonnes équivalent CO2), une première pour un événement sportif.
On sait ainsi que la totalité des matches engendrera 778 tonnes de déchets dans les stades et une consommation d'énergie de 4,7 millions de kWh.
Partant de ce constat, des actions concrètes ont été décidées par le Comité d'organisation, qui a donné la priorité aux déplacements en train et à une utilisation de biocarburants.
Plus engagé, le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne a installé des panneaux solaires qui pourront produire jusqu'à 200.000 kWh, soit la plus grande installation publique en France métropolitaine.
Les dix villes hôtes de la compétition en France ont effectué un diagnostic 'énergie' pour diminuer leur consommation et promouvoir les énergies renouvelables. La collecte sélective des déchets sera particulièrement poussée à Marseille et une buvette commerce équitable mise en place à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, a précisé Nathalie Kosciusko-Morizet.
Enfin, un passeport de l'éco-supporter parrainé par Raphaël Ibanez, le capitaine des Bleus, présente "les dix gestes pour gagner", illustrés par des photos mettant en scène des joueurs français dans des gestes du quotidien.