Cette filière doit "être réactivée" car "nous avons besoin de littéraires, d'élèves qui maîtrisent le discours, qui maîtrisent le raisonnement, on en demande partout", a-t-il précisé.
"Les élèves qui ont des aptitudes littéraires ne doivent pas avoir d'hésitation", a-t-il ajouté, en regrettant que les élèves d'hypokhâgne (classe préparatoire littéraire) aient souvent passé un bac scientifique (S), bénéficiant d'une meilleure réputation.
Interrogé sur la filière ES (économique et sociale), dont il avait déploré le manque de débouchés avant la rentrée, M. Darcos a rappelé que "c'est une filière qui donne très peu d'élèves dans les filières d'excellence, en particulier les classes préparatoires".
"Ensuite, ça oriente les élèves dans les amphis de droit ou de sciences humaines où, de fait, nous avons les plus grandes difficultés à (les) intégrer", a-t-il ajouté.
A propos des filières technologiques, il a expliqué qu'elles étaient "autrefois professionnalisantes" mais que, "aujourd'hui, les élèves continuent" leurs études.
"Il faut que nous cessions de penser le bac comme un point d'arrêt qui donnerait un passeport pour l'emploi, ce n'est pas réaliste", a-t-il suggéré, promettant que le bac serait "une question" posée "dans le cadre de la réforme des lycées".