Au Parlement, les sénateurs entament mardi l'examen du projet de privatisation de GDF, préalable à sa fusion avec Suez. Le texte devrait subir plusieurs modifications, notamment sur la composition de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) que les députés avaient profondément changée, contre l'avis du gouvernement.
Les sénateurs devraient également revoir le dispositif permettant aux PME ayant opté pour le marché libre de l'électricité de bénéficier d'un tarif spécifique transitoire.
A l'Assemblée, les députés achèvent mardi le projet de loi sur la participation avec l'examen du dispositif d'encadrement des stock options proposé par Edouard Balladur, avant le vote solennel mercredi.
Ils doivent aussi se pencher une proposition de loi sénatoriale destinée notamment à protéger les arbitres contre la multiplication des violences.
Jeudi, le retour devant les députés de la proposition de loi socialiste réprimant la négation du génocide arménien devrait donner lieu à un débat animé dépassant le clivage gauche/droite, sur fond de sévère mise en garde d'Ankara à la France en cas de vote du texte.
Autre dossier sensible à l'ordre du jour, celui de l'assurance-chômage des intermittents du spectacle, avec l'examen d'une proposition de loi socialiste.
En commission, les députés s'attèleront au projet de budget 2007 dont l'examen débutera le 17 octobre.
L'UDF doit par ailleurs examiner mardi, en réunion de groupe à l'Assemblée, puis en comité exécutif, le cas du député des Hauts-de-Seine Pierre-Christophe Baguet, qui risque l'exclusion pour avoir annoncé qu'il soutiendrait Nicolas Sarkozy à la présidentielle et non François Bayrou.
Mardi également, les représentants de dix partis de gauche, dont le PS, le PCF et les Verts, se retrouvent pour organiser un nouveau sommet d'ici quelques semaines dans la perspective de la présidentielle.
L'objectif est d'aboutir à une "confrontation" des programmes et non "à un contrat de gouvernement" avec le PS, souligne le PCF.
De son côté, Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, qui refuse toute alliance avec la gauche modérée ou antilibérale, tient son meeting de rentrée vendredi soir.