"Nicolas Sarkozy et François Fillon savent que l'université française est au pied du mur. Ils savent aussi que ce projet d'autonomie est constamment évoqué depuis 15 ans et sans cesse repoussé.".
Valérie Pécresse explique que cette loi va permettre de simplifier des procédures et de donner de la réactivité aux universités qui pourront notamment gérer librement leur patrimoine immobilier, recruter les enseignants qu'elles souhaitent, gérer leurs crédits comme elles l'entendent.
La ministre précise qu'il "n'y aura pas de sélection à l'entrée des universités", et "pas non plus d'augmentation des frais de scolarité". De plus, "le caractère national des diplômes ne sera pas remis en cause", et "il n'y aura ni regroupements imposés d'établissements, ni fermetures".