Le sénateur s’était inquiété de l’avenir d’Erasmus lors de l’examen au Sénat du Projet de loi de Finances pour 2013. Il avait notamment regretté que ce programme ne soit pas plus largement développé, triplé, voire quadruplé, alors qu’il est « le pionnier dans la construction de l’Europe des cœurs. »
En 25 ans d’existence, Erasmus a permis à plus de 2,2 millions de jeunes, issus de 33 pays d’étudier à l’étranger. Le cap des 3 millions d’étudiants devrait être franchi d’ici la fin de l’année prochaine.
Pour Yves Pozzo di Borgo, qui considère qu’Erasmus, au même titre que la PAC, l’Euro ou la Cour de Justice est l’un des piliers concrets de l’Europe, « Erasmus a contribué à tisser des liens d’amitié entre des millions de citoyens européens. C’est l’une des politiques qui démontre au quotidien à nos concitoyens que l’Europe s’est avant tout construite pour eux et pas pour alimenter des débats sans fins sur la perte de souveraineté des Etats. »
Le sénateur espère que le maintien de ce programme contribuera à " l’affirmation d’une citoyenneté européenne qui soit véritablement vécue, ressentie et revendiquée comme telle plutôt qu’une mention sur un passeport. »