Elle a déploré que le CSA, saisi "il y a plus de deux mois", ait refusé de rendre publics, comme elle le demandait, "les temps de parole des différents candidats potentiels".
Corinne Lepage a expliqué avoir saisi le Conseil constitutionnel sur les parrainages. Accusant "trois grands partis -l'UMP, l'UDF mezza voce et le PS ouvertement- d'avoir donné des instructions très claires à leurs élus pour qu'ils ne donnent pas de parrainages", elle a estimé qu'une telle attitude n'est pas constitutionnelle.
Elle a indiqué disposer d'environ 400 signatures d'élus.
Enfin, elle a protesté auprès de la commission des comptes de campagne contre "les mélanges de genres" de certains candidats qui utilisent "leur fonction publique pour faire campagne".
Ces deux dernières institutions ne lui ont pas encore répondu, a-t-elle précisé.
"Si les règles du jeu ne sont pas respectées, les dés sont complètement pipés et nous sommes en face d'une opération de manipulation de l'opinion publique", a-t-elle dénoncé.
Selon elle, "dans la virtualité, tout le monde peut se présenter, dans la réalité, c'est complètement fermé".