Sur ce sujet, il devait d'ailleurs admettre qu'il faudra très certainement rediscuter des modalités de compensation de certains transferts et a déclaré que le gouvernement était prêt à réexaminer le système de compensation des passeports biométriques.
Selon Éric Woerth, pour ramener le déficit à 3% de PIB en 2013, il faudrait gagner 5 points de PIB, soit 100 milliards d'euros ! Si la moitié lui paraît être un objectif réaliste, il sait qu’il lui échoit de trouver l’autre et pour cela les solutions sont peu nombreuses : soit endiguer la progression de la dépense publique en la réduisant de moitié au moins, soit si nécessaire ramener la progression des dépenses d'assurance-maladie à «2% par an» (à comparer aux 3% de l’objectif 2010).
Prônant une meilleure gestion locale ….
… alors qu’il accuse les collectivités locales, dont les dépenses «galopent de 6% par an», de ne pas regarder à la dépense, pour le ministre, la progression « normale » serait à contenir dans une fourchette raisonnable de «2% ou 3%, c'est-à-dire «pas plus vite que l'inflation».
Enfin, M. Woerth a stigmatisé les dépenses de fonctionnement des collectivités locales, rappelant que l'État ne remplaçait pas un fonctionnaire sur deux prenant sa retraite alors que, de leur côté, les collectivités locales continuent de recruter. Massivement. Alors qu’elles devraient, selon lui, « commencer à faire diminuer le nombre de fonctionnaires».