De même, alors que de nombreuses collectivités locales ont déjà vu leur « pouvoir d’achat » diminuer en 2010, une telle mesure rendrait encore plus difficile le maintien de services publics de proximité et de qualité dans un contexte de crise économique et sociale qui entraîne une montée de la précarité.
Confrontée à un recul de l’investissement, à une hausse de l’endettement, à une baisse de l’autofinancement, nombre de collectivités se trouvent d’ores et déjà dans une situation financière très difficile.
Les six associations d’élus demandent donc au Premier Ministre la prise en compte au minimum de l’inflation prévisionnelle dans l’évolution des dotations de l’Etat aux collectivités, afin d’assurer la poursuite de leur indispensable action au service de la population sans avoir à recourir à une hausse de leur fiscalité.