L'étudiant avait déposé une requête le 6 janvier 2005 auprès du tribunal administratif de sa ville dans laquelle il reprochait à l'Etat sa mauvaise note obtenue à l'épreuve de philosophie qui l'avait empêché d'être dispensé de l'épreuve d'admissibilité permettant d'intégrer l'Institut d'études politiques de Paris.
Le jeune homme, élève de terminale en juin 2003 au lycée clermontois Blaise-Pascal, a obtenu son diplôme de baccalauréat dans la série économique et sociale avec une moyenne de 16,35/20 ce qui lui a permis de décrocher la mention "très bien", un résultat cependant insuffisant pour être admis dans la prestigieuse école
de la rue Saint-Guillaume.
Selon lui, sa mauvaise note en philo était liée "à la carence de son professeur de philosophie dont les absences répétées, le manque de rigueur et l'insuffisance pédagogique n'ont pas permis aux élèves dont il avait la charge d'étudier l'ensemble du programme dans des conditions normales, alors que l'administration n'a rien fait pour remédier à cette situation".