Parmi les problèmes rencontrés par les abonnés, l'association cite "l'absence ou les interruptions de fourniture de service qui se multiplient", "l'impossibilité" pour les consommateurs de "trouver un interlocuteur pour répondre à leurs demandes légitimes".
L'association s'insurge surtout contre "l'obstination" de Free "à vouloir percevoir, malgré ses propres manquements, le prix de l'abonnement". "Il y procède par prélèvements forcés ou en ayant recours aux services de sociétés spécialisées dans le recouvrement qui exercent une pression illégitime et donc scandaleuse sur les consommateurs", ajoute l'association dans son communiqué.
"Il n'est plus acceptable qu'un opérateur provoque l'envahissement des permanences +litiges+" des antennes locales de l'association. Celles-ci "somment la société Free de revoir son comportement et ses pratiques commerciales et l'avertissent d'une intensification de la campagne judiciaire lancée ce jour, sur tout le territoire", selon le communiqué.
Quelque 170 procédures individuelles vont être lancées, a-t-on appris auprès du service juridique de l'association. Ces procédures consistent en une saisine du juge de proximité. Cette fois-ci, l'association a demandé à ses adhérents de ne pas accepter d'arrangements à l'amiable avec Free.