Le tribunal de Paris a estimé mardi que l'hebdomadaire satirique avait été trop loin dans la liberté d'expression. Il l'a donc condamné à 3 000 euros d'amende, à raison de 2 000 euros pour le directeur de la publication, Philippe Val, et 1 000 euros pour le dessinateur, Charb.
Les deux prévenus devront en outre verser 1 euro de dommages-intérêts au ministre et évidemment notifier la décision judiciaire dans le prochain numéro de Charlie Hebdo.